Écolo spleen
Et oui, quand on s’intéresse sérieusement aux problèmes écologiques et qu’on ouvre les yeux sur l’ampleur des dégâts, on se prend une sacrée gifle ! D’autant plus qu’on se sent souvent bien impuissant.
Les espèces animales disparaissent, les énergies fossiles se tarissent, l’air est toxique et on s’empoisonne en mangeant. À quoi bon éteindre le robinet quand on se brosse les dents ? ?…
Le colibri, prêt à aller chercher de l’eau pour éteindre l’incendie, est pris dans une tornade.
Car on a envie de bien faire, de mieux faire en tout cas. Et partout autour de nous les injonctions ne manquent pas pour nous « guider » : Pensez à trier vos poubelles, éteignez vos lumières, cuisiner de saison oui, mais cuisiner ses épluchures c’est encore mieux ! Et puis il faut savoir bricoler, recycler, acheter responsable, voir ne pas acheter du tout.
Voilà de quoi nourrir nos insomnies… Tout devient un vrai casse-tête.
Alors quoi ? On baisse les bras ?
Ouiii !!!! Parce que ça fait du bien de lâcher prise, de déculpabiliser .
Voici quelques pistes toutes simples ( non exhaustives et non obligatoires !) pour ne pas se laisser submerger par l’anxiété :
– S’entourer. Pouvoir parler avec des personnes qui ont la même conscience écologique que nous. Ça permet de se recharger les batteries mutuellement.
– Vivre ! Faire des choses épanouissantes telles que lire, regarder un film, sortir entre amis, méditer, faire du sport…
– Faire le plein de Nature. Elle nous fait du bien, elle nous apaise. La Nature est le meilleur remède pour notre santé physique et mentale.
– Laisser s’exprimer notre créativité. On en aura bien besoin : un nouveau monde est à inventer.
Bref, on respire, on prend du recul et on prend son temps.
Après le choc, le déni, la colère et la dépression viendra le temps de l’acceptation. Notre monde va changer. Inventons l’avenir.
( à lire : « comment rester écolo sans finir dépressif » Laure Noualhat
Photos de Liza Summer et de Anna Shvets provenant de Pexels