Voici les questions principales qui nous sont posées. 

Une monnaie locale complémentaire (MLC) est dépensée sur un territoire limité et auprès de commerçants, artisans ou services publics adhérents. L’addition de toutes ces transactions locales crée mécaniquement de la richesse qui reste localisée dans le territoire.

Non. Les monnaies complémentaires ne remplacent pas la monnaie officielle. Mais les euros utilisés pour acheter les monnaies locales complémentaires sont conservés sur le fonds de réserve, à la banque la NEF. Ensuite, avec la banque éthique la NEF, nous pouvons décider de financer, grâce à ce fonds de réserve des projets ou entreprises locales.

Oui , les monnaies locales complémentaires sont tout à fait légales. Dans la loi relative à l’ESS (économie sociale et solidaire) du 31 juillet 2014, une section spéciale a été créée pour les monnaies locales complémentaires.

Vous échangez des euros contre de la monnaie locale (1 euro = 1 unité) que vous dépensez chez les commerçants adhérents. Au lieu de ou en plus de payer en euros, vous pouvez réglez en monnaie locale.

La monnaie a vu le jour dans le bassin de vie d’Angoulême. Elle s’est étendu à l’ensemble du département charentais. À Cognac, Barbezieux, Mansles… Si des citoyens et des producteurs sont situés un peu plus loin, au sein du département, et qu’ils se retrouvent dans cette dynamique, alors ils peuvent participer à la démarche. 

L’objectif est de faire en sorte que la monnaie locale puisse circuler le plus possible sur le territoire. Toutes les entreprises, les artisans, les commerçants, les services publics, les associations, et les habitants du territoires sont concernés à la condition qu’ils adhèrent à la Charte. 

Oui, partout dans le monde ; plusieurs centaines aux Etats-Unis, Europe, en Amérique du sud, et en Afrique. Et en France, depuis janvier 2010. Il existe aujourd’hui plus de 50 monnaies locales complémentaires en France (Sol-Violette, Tourn’SOL, Eusko, etc.)

Non. La Bulle ne doit circuler qu’entre adhérents de l’association. Si un professionnel souhaite acheter un bien ou service qui ne serait pas fourni localement, il doit utiliser l’euro.

En tant que particulier, c’est peu probable car c’est vous qui décidez du montant que vous souhaitez convertir en Bulles.
En tant que professionnel, c’est possible mais également peu probable. La Bulle est une monnaie complémentaire : seule une partie du CA est en bulles (rarement plus de 10%). Vous aurez donc normalement toujours suffisamment d’euros pour vos dépenses qui ne sont pas locales. Toutefois, si vous avez dépensé tout ce qu’il était possible de dépenser en bulles (fournisseurs et services locaux, salariés qui acceptent d’être payés en partie en bulles) vous avez la possibilité de reconvertir les Bulles en euros, mais cela engendre des frais de reconversion. L’association travaille avec les pros et leurs fournisseurs pour éviter ce genre de situation.

Non, la Bulle n’est pas utilisable sur les marchés financiers, et n’est pas conçue pour être un outil d’investissement. Il n’existe pas de cotation de la Bulle (1B = 1€). C’est un moyen de paiement principalement destiné à la consommation.

Nous sommes à la banque éthique La NEF

https://www.lanef.com/ pour en savoir plus

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