Marine Grosset, portrait de bénévole
Qui sont les bénévoles actifs de la BULLE?
Nous vous proposons de découvrir dans cette série d’article le portrait de bénévoles actifs.
Marine, Co-présidente de l’association Poivre MLC (gestionnaire de la Bulle).
Qui es-tu et comment es-tu arrivée dans la vie associative ?
J’ai 34 ans, je suis médecin infectiologue à l’hôpital d’Angoulême et je suis co-ambassadrice (co-présidente) de l’association Poivre MLC. Je baigne dans la vie associative depuis toute petite. Mes parents étaient bénévoles lors de nombreux événements. J’ai effectué une bonne partie de mon activité d’étudiante en médecine dans ce secteur et c’est donc naturellement que j’ai accepté de prendre ce poste en 2019.
Depuis quand occupes-tu cette fonction ?
J’occupe la fonction d’ambassadrice de la Bulle depuis juin 2019.
Quel temps y consacres-tu ? Et quelles sont tes motivations ?
Tout dépend des périodes de l’année. Il y a moins de travail entre juin et septembre, ce qui se vérifie de moins en moins car la bulle se déploie de plus en plus en Charente. Nous participons régulièrement à des dispositifs avec les collectivités pour sensibiliser au mieux sur l’intérêt de la monnaie et l’économie réelle. Il est difficile de données une durée moyenne car l’ambassade implique de toucher à tout et d’intervenir tant sur la gestion que sur les ressources humaines, la communication, l’organisation et la participation aux événements… C’est une activité très polyvalente mais tout aussi enrichissante car nous touchons des publics variés, des particuliers, professionnels, collectivités, association charentaises, chambres consulaires… Les motivations principales sont l’avancée et la concrétisation d’un projet ambitieux, l’aventure humaine et le partage dans la mixité. Nous sommes une équipe très investie et ça me nourrit tout simplement.
Comment parviens-tu à gérer ton quotidien et ton engagement associatif ?
Comme dit le proverbe, quand on aime, on ne compte pas ! Tout est question d’organisation. Les journées sont bien remplies et c’est un défi quotidien de concilier activité professionnelle, vie de famille et engagement associatif mais ce qui est sûr, c’est qu’on n’a pas une seconde pour s’ennuyer. L’important, c’est de trouver le bon équilibre et de tirer l’enseignement et la richesse de chaque expérience. Être bénévole d’association est très formateur !
Peux-tu nous expliquer en quelques mots l’histoire de l’association ?
Cette association a été créée en 2016 par un petit groupe de bénévoles que j’ai rejoints en 2018. J’ai participé au lancement qui fut une réussite avec l’appui du GrandAngoulême. Puis le lancement du numérique avec l’appui du conseil départemental, a suivi l’opération Declic16 qui vise à donner de la crédibilité à cette monnaie.
Peux-tu nous parler de votre vie associative en détail, adhérents, chiffres, évènements… ?
À ce jour (16 juin 2021), Poivre MLC compte près de 700 adhérents, plus de 100 professionnels et 30 associations. Notre activité est répartie sur toute la Charente.
Nos principales animations sont les rencontres à l’occasion d’événements organisés pour le réseau de professionnels de la Bulle, les marchés et les événements de collectivités. Nous organisons des formations concernant le rôle de la monnaie, des monnaies locales. Et des débats autour de l’économie. Notre objectif est de donner les clés pour comprendre notre économie aujourd’hui et de pouvoir agir en privilégiant l’économie réelle.
En quoi sert ma cotisation ?
La cotisation versée à l’association Poivre MLC (gestionnaire de la Bulle la Monnaie Locale Complémentaire) est libre et consciente mais non nulle. Elle a plusieurs intérêts:
-Permet de devenir membre de l’association poivre MLC
-Permet de financer son fonctionnement de l’association
Votre Cotisation formalise l’engagement d’un membre au déploiement de la monnaie locale, elle permet aussi de tenir une liste des membres à jour mais soyez rassuré car nous respectons la réglementation RGPD.
Votre cotisation annuelle nous permet d’accéder à des subventions supplémentaires octroyées uniquement si les cotisations annuelles représentent un pourcentage de nos recettes.